Une urne funéraire est indispensable lors d’une crémation.
Les cendres du défunt sont déposées dans un cendrier cinéraire, que l’on place ensuite dans l’urne. Cela permet de conserver sur le long terme ou provisoirement (si l’on décide de les disperser) les cendres.
Les urnes funéraires doivent répondre à plusieurs obligations réglementaires :
Une plaque d’identité doit obligatoirement être apposée sur l’urne. Cette plaque doit comporter les informations de nom et prénom du défunt, sa date de naissance et de décès, et le nom et lieu du crématorium.
Il n’est pas possible, depuis 2008, de garder l’urne indéfiniment à son domicile. Cela est par contre autorisé de façon transitoire, le temps d’organiser la dispersion ou l’inhumation. Voir notre article sur les possibilités légales concernant les cendres.
Il n’est pas possible de séparer les cendres dans plusieurs contenus. L’urne contient un corps qui doit donc être traité avec respect et dignité.
Dans le cas d’une dispersion dans le jardin du souvenir attenant au crématorium, le recours à une urne n’est pas nécessaire. Les cendres peuvent être contenues temporairement dans un dispersoir.
Généralement les crématoriums proposent de conserver l’urne jusqu’à 1 an après la crémation. Cela permet à la famille de prendre le temps de décider de ce qu’elle souhaite faire des cendres et de prendre les dispositions adéquates.
Si l’urne n’a pas été récupérée au bout d’un an, les cendres seront dispersées dans le jardin du souvenir attenant au crématorium.
Les urnes funéraires n’ont pas besoin d’être homologuées et aucun texte de loi ne stipule leurs tailles ou dimensions, ce qui ouvre un très large choix possible aux familles.
Voici quelques unes des caractéristiques communes des urnes funéraires :
La taille : elle est adaptée au poids du défunt. Par exemple, pour un corps de 75 kg, une urne de 3 L sera choisie. Elle doit également ne pas être trop volumineuse pour pouvoir être disposée dans un columbarium ou une cavurne.
Le matériau peut-être de nature variée : polymère, aluminium, métal, bambou, en sel, carton, granit… En fonction de la destination des cendres, un matériau différent va être choisi. Pour les dispersions en mer, il faut opter pour une urne soluble. Pour une inhumation dans un columbarium ou dans une sépulture , elle ne devra pas être biodégradable (donc en aluminium par exemple) pour résister à l’usure du temps. Et si l’urne est en extérieur, elle doit pouvoir résister aux intempéries et doit être en granit.
Le prix varie en fonction du matériau et coûte entre 30 et 400 €.
La famille peut fournir l’urne à l’agence de pompes funèbres si elle le souhaite, sans oublier la plaque d’identification. L’urne doit représenter le défunt et le choix est donc réfléchi.
On peut choisir d’inhumer ou de disperser les cendres.
Dans un cimetière, l’urne peut être inhumée dans une case de columbarium, dans une cavurne ou une une sépulture.
Il est également possible de disperser les cendres en pleine nature ou dans un jardin du souvenir.
Elle peut être aussi inhumée dans une propriété privée mais les réglementations sont très strictes.
Pour plus d’informations, vous pouvez directement consulter notre guide sur les possibilités légales concernant les cendres du défunt.