Dernière mise à jour : 30/06/2021
Bien que l’épidémie soit redescendue en France, elle persiste, comme presque partout dans le monde. Le virus étant contagieux, des dispositions particulières concernant les défunts doivent être respectées.
La France a été durement touchée par l’épidémie avec 5 775 000 personnes malades et 111 000 décès dû au covid-19. Une carte de la répartition en France de tous les cas de personnes atteintes du covid-19 est mise à jour très régulièrement par Santé Publique France.
Concernant les cérémonies d’obsèques, le cadre législatif évolue très régulièrement :
Décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020
Note de la DGCL (Direction Générale des Collectivités) du 2 novembre 2020
Décret n°2020-1454 du 27 novembre 2020
Décret n°2020-1505 du 2 décembre 2020
Décret n°2021-51 du 21 janvier 2021
Décret n°2021-699 du 1 juin 2021
Arrêté du 1 juin 2021
Décret n°2021-850 du 29 juin 2021
Actuellement, les restrictions pour assister à des obsèques sont les suivantes :
Respect des gestes barrières, comme les distances entre individus et le port du masque
Tout ce qui n’est pas interdit ou restreint est de facto autorisé. Il est donc possible de se recueillir avant la fermeture du cercueil, pour dire un dernier au revoir au défunt, ou de faire un transfert du défunt sans cercueil par exemple (pour un décès non lié au covid-19). Et il n’y a également plus de limitation du nombre de participants aux obsèques.
Les différents décrets recommandent une prise en charge classique du défunt, avec quelques précautions supplémentaires :
Le médecin a désormais la possibilité de réaliser un test antigénique sur le défunt pour s’assurer du diagnostic.
La mise en bière du défunt n’a plus besoin d’être immédiate. Cependant elle doit toujours intervenir sur le lieu du décès. Cela signifie qu’en cas de décès dans un établissement disposant d’une chambre mortuaire, la mise en bière peut intervenir le jour des obsèques.
La toilette mortuaire est possible, uniquement par du personnel hospitalier ou thanatopracteur, ce qui exclue les toilettes rituelles.
Il est désormais possible de pratiquer des soins de conservation ou de thanatopraxie, mais uniquement si le décès est intervenu plus de 10 jours après l’apparition des symptômes ou plus de 10 jours après un test covid-19 positif.
Il n’est pas nécessaire d’utiliser un cercueil hermétique. Un cercueil simple est suffisant.
Une présentation du défunt à la famille est possible avant la fermeture du cercueil, en respectant évidemment les gestes barrières.
Les rapatriements à l’étranger sont possibles, dans la mesure ou le consulat du pays d’accueil l’autorise.
Ces mesures ont été prises afin de limiter le risque de propagation du virus.
L’ensemble des équipes Advitam sont formées et habilitées à gérer ces cas spécifiques. N’hésitez pas à nous appeler au 09 77 55 39 39 ou à faire un devis obsèques sur notre site si vous souhaitez plus d’informations.